L’École de Palo Alto a édicté un certain nombre de “lois”. Et a définit des principes concernant les rapports humains. Dans cet ensemble de règles définissant la communication, l’un d’eux pose l’idée que les rapport humains se résument à deux types d’interaction. Et à deux seulement :
- l’interaction complémentaire ;
- l’interaction symétrique.
Interaction complémentaire
L’interaction complémentaire concerne la notion de différence. Différence dans quel domaine ? Différence dans les rapports humains tout simplement !
Milton H. Erickson appelait ce type d’interaction :
- position haute &
- position basse.
Plus tard, Jay Halley a donné un autre nom à ce type d’interaction, en s’inspirant du comportement de Milton H. Erickson. Il l’a nommé :
- position supérieure &
- position inférieure.
Cela signifie que lors d’une conversation, par exemple, nous parlons à tour de rôle. Ce qui veut dire que le « pouvoir » est tenu alternativement par l’un puis par l’autre… Si un conférencier parle, les spectateurs écoutent…
Interaction symétrique
Ce type d’interaction concerne la notion d’égalité. À première vue, on pourrait penser à la notion de justice, d’équilibre. Que nenni ! Ici, il est question de similitude, de comportement identiques. Donc de “pouvoirs” semblables.
Concrètement, comme le montre mon schéma, c’est un peu comme deux mouflons qui s’affrontent en période de rut. Chacune des deux personnes souhaite “mener le débat”.
Mon premier ajout personnel : les notions de “positif” et de “négatif”
Il est évident qu’ajouter cette notion d’attitude, de comportement “positif” ou “négatif” double, évidemment, les interactions.
Cependant, quand je parle de comportement “positif” ou “négatif”, je mets des guillemets. Pour quelle raison ? Parce que, pour beaucoup de gens, ces termes (et quelques autres… J’y reviendrai) sont perçus de façon désagréable. Ils sont connotés négativement.
Mon second ajout personnel : les notions de “coopération” & de “compétition”
Dans ces rapports humains, on peut aussi parler de “coopération” par rapport à la notion de “compétition”. C’est pourquoi je préfère ces termes, proposés par Claude Steiner, l’un des pères fondateurs de l’Analyse transactionnelle : “coopération” & “compétition”. Ainsi, cet ajout fait ressortir (visible en petit, vert pâle & rouge pâle sur mon schéma) les quatre interactions.
Coopération & compétition dans l’interaction complémentaire
Il apparait ainsi un rapport de compétition, de “pouvoir sado-masochiste”. Même si ce rapport est librement consenti. Et un rapport de coopération, d’acceptation, d’écoute, comme dans un rapport “d’amour”, de tendresse, de respect…
Coopération & compétition dans l’interaction symétrique…
Là aussi, il y a une attitude “négative”, de compétition, comme des mouflons au combat. C’est d’ailleurs le cas de beaucoup de mammifères en période de rut, pour la survie de l’espèce. J’ai mis en schéma les deux pièces de puzzle en gris bleu pour la compétition. Et j’ai dessiné le coeur, en deux pièces de puzzle en rose, pour une attitude “positive” de coopération, littéralement d’opération, d’action AVEC…
Exercice proposé
Observons les comportements dans la vie, ou à défaut dans les télé-réalités, les documentaires & les débats télévisés, afin de voir quand il y a interaction complémentaire ou symétrique.
Et y a t-il plus souvent compétition ou coopération ? Sachant que les interactions sont changeant selon le moment, & le duo…
Et vous ? Quel est votre dominante ?
Richard Martens
Texte version 1.0
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Pour ma part j’ai beaucoup fais évoluer les choses, je suis passée d’une communication assez compétitive, à une communication coopérative.
Nos hommes politiques devraient eux aussi travailler ça!